Retraite à l’étranger : Ce que change la nouvelle loi pour les retraités français en 2025
Découvrez tout ce que la nouvelle loi 2025 change pour la retraite à l’étranger : conditions de résidence, impacts sur les prestations sociales, fiscalité, certificat de vie, et conseils pratiques pour les retraités français expatriés.

Une réforme majeure pour les retraités expatriés
Depuis des années, de nombreux retraités français choisissent de passer leur retraite à l’étranger pour profiter d’un climat plus clément, d’un coût de la vie plus bas ou de régimes fiscaux avantageux. Mais en 2025, tout change. Une nouvelle loi française vient bouleverser les règles du jeu pour les retraités expatriés, avec des conditions de résidence, des exigences administratives, et des implications sur les prestations sociales, la pension, et même l’assurance maladie.
Vous êtes retraité ou futur retraité ? Cet article vous donne toutes les informations essentielles pour comprendre la réforme, éviter les pièges administratifs, et sécuriser vos droits sociaux dans cette nouvelle configuration.
Pourquoi une réforme de la retraite à l’étranger en 2025 ?
Lutter contre la fraude aux prestations sociales
La principale raison avancée par le gouvernement français : des cas de fraude ont été détectés, notamment des pensions versées à l’étranger à des personnes décédées ou à des bénéficiaires ne remplissant plus les conditions légales de résidence. La réforme impose donc des contrôles plus stricts et une surveillance accrue.
Adapter la politique sociale à une réalité budgétaire
Face à l’augmentation constante du nombre de retraités et à la pression sur les comptes sociaux, l’État cherche à cibler davantage les aides comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), en s’assurant qu’elles bénéficient à ceux qui vivent effectivement en France.
Harmoniser les conditions entre Français de France et expatriés
De nombreux Français résidant en France s’interrogeaient : pourquoi certains expatriés pouvaient-ils continuer à bénéficier d’avantages sociaux sans contribuer de la même manière au système ? La nouvelle loi vise une meilleure équité entre les citoyens, qu’ils vivent à Paris, Lisbonne ou Marrakech.
Nouvelles conditions de résidence : plus de 6, mais 9 mois !
Le cas de l’Aspa : nouvelle exigence de résidence prolongée
Jusqu’à présent, pour toucher l’Aspa, il fallait résider au moins 6 mois par an en France. Désormais, ce seuil passe à 9 mois. Cette nouvelle condition exclut de fait de nombreux retraités expatriés qui vivaient la majorité de leur vie à l’étranger, tout en percevant cette prestation sociale.
Quel impact pour les retraités résidant plus de 3 mois hors de France ?
Jusqu’à présent, pour toucher l’Aspa, il fallait résider au moins 6 mois par an en France. Désormais, ce seuil passe à 9 mois. Cette nouvelle condition exclut de fait de nombreux retraités expatriés qui vivaient la majorité de leur vie à l’étranger, tout en percevant cette prestation sociale.
Un retraité qui passe l’hiver au Maroc ou une partie de l’année au Portugal devra réorganiser son calendrier. Faute de respecter cette condition, il pourra perdre :
- Son allocation Aspa
- Son affiliation à la sécurité sociale
- Son droit aux soins remboursés en France
- Et même, à terme, sa pension (en cas de défaut de certificat de vie)
Prestation, sécurité sociale et soins : quels changements ?
Assurance maladie : perte des droits si absence prolongée
Être retraité français à l’étranger et rester affilié à la sécurité sociale devient plus complexe. Si vous ne respectez pas la durée de résidence, vous perdez l’accès aux soins remboursés en France et devrez souscrire une assurance maladie privée, parfois coûteuse selon le pays.
Allocation et pension : vérification plus stricte des conditions
Les caisses de retraite vont exiger plus de pièces justificatives, notamment :
- Preuves de résidence en France (factures, bail, relevés de compte)
- Déclarations de revenus
- Envois réguliers de certificats de vie
Contrôles renforcés : le certificat de vie devient numérique
Biométrie, application mobile, guichets consulaires
À partir de 2025, le certificat de vie devient un élément central de la réforme. Chaque retraité à l’étranger devra envoyer ce document tous les six mois via :
- L’application “Mon certificat de vie” avec reconnaissance faciale
- Une autorité locale ou consulaire dans le pays de résidence
- Par courrier recommandé avec accusé de réception
Suspension automatique de la pension en cas d’oubli
Un oubli de déclaration ou un retard de quelques jours peut suffire à entraîner une suspension de pension. Les caisse de retraite françaises sont désormais interconnectées avec les services du gouvernement pour automatiser les contrôles.

Maîtriser les dispositifs fiscaux pour mieux orienter vos choix patrimoniaux
Face à la complexité du système fiscal français, il est souvent difficile d’identifier les dispositifs réellement adaptés à sa situation. Ce guide a été conçu pour vous apporter une lecture claire et structurée des principales niches fiscales.
L’exemple du Portugal : la fin d’un eldorado fiscal pour les retraités français
Le régime RNH supprimé en 2024
Depuis 2009, le Portugal attirait les retraités français grâce à son régime fiscal très favorable. Le statut de résident non habituel (RNH) permettait d’être quasiment exonéré d’impôts sur sa pension pendant dix ans. Mais cette époque est révolue. En 2024, Lisbonne a mis fin au RNH pour les nouveaux arrivants.
Fiscalité alourdie, vie plus chère, cadre moins attractif
Avec la hausse des loyers, la disparition des exonérations, et une fiscalité désormais alignée sur celle des locaux (jusqu’à 48 pourcent d’imposition), de nombreux retraités songent à rentrer en France ou à changer de pays.
Fiscalité alourdie, vie plus chère, cadre moins attractif
Avec la hausse des loyers, la disparition des exonérations, et une fiscalité désormais alignée sur celle des locaux (jusqu’à 48 pourcent d’imposition), de nombreux retraités songent à rentrer en France ou à changer de pays.
Comparatif avec d’autres pays européens
- Portugal : Le régime RNH (Résident Non Habituel) a été supprimé en 2024 pour les nouveaux arrivants. Il n’est donc plus possible de bénéficier d’exonérations fiscales comme auparavant. Les retraités français sont désormais imposés selon le régime local, avec des taux pouvant atteindre jusqu’à 48 %.
- Italie : Certaines régions du sud proposent encore une flat tax avantageuse pour les revenus étrangers, avec un taux forfaitaire à partir de 7 %. Cette fiscalité s’applique pendant une durée allant de 6 à 15 ans, selon les zones.
- Espagne : Il n’existe pas de régime fiscal spécifique pour les retraités étrangers, mais des conventions fiscales bilatérales peuvent éviter la double imposition. La fiscalité y est progressive et peut grimper jusqu’à 47 %.
- Grèce : Le pays propose un taux unique de 7 % sur les pensions étrangères, applicable pendant une durée maximale de 15 ans. Ce dispositif reste l’un des plus intéressants pour les expatriés souhaitant réduire leur pression fiscale.
Conseils pratiques pour sécuriser sa retraite à l’étranger
Adapter sa résidence, choisir un pays compatible, anticiper
Avant de s’installer à l’étranger, il faut désormais :
- Étudier le régime fiscal local
- Vérifier les conventions bilatérales
- Calculer le revenu net en fonction des charges
- Planifier ses séjours pour respecter les 9 mois de présence en France
Faire appel à un conseiller fiscal ou juridique spécialisé
Un conseiller peut vous aider à :
- Choisir le meilleur pays
- Simuler votre pension selon les différents scénarios
- Éviter les erreurs de démarche
- Préparer les justificatifs demandés par votre caisse
Le rôle central des caisses, du gouvernement et des démarches en ligne
Démarche annuelle, déclaration de revenu, mise à jour du compte retraite
Pour rester en règle, il est impératif de :
- Envoyer son certificat de vie dans les délais
- Déclarer ses revenus aux autorités françaises
- Maintenir un compte bancaire en France
- Mettre à jour régulièrement sa situation familiale et de résidence
Où trouver l’information officielle : ressources utiles
Faut-il encore partir à la retraite à l’étranger ?
La retraite à l’étranger demeure une perspective séduisante, mais elle exige aujourd’hui plus de préparation et de vigilance qu’auparavant. Avec la nouvelle loi de 2025, les règles ont été durcies : conditions de résidence étendues, prestations sociales soumises à des critères plus stricts, renforcement des contrôles via le certificat de vie, et fin de certains avantages fiscaux, notamment au Portugal.
Cela ne signifie pas qu’il faut renoncer à votre projet d’expatriation, mais qu’il devient essentiel de bien comprendre vos droits, de sécuriser vos revenus, et d’anticiper les éventuelles démarches administratives.
👉 C’est justement dans ce contexte que notre expertise peut faire la différence.
Nous accompagnons les retraités français, et les futurs expatriés dans l’analyse personnalisée de leur situation, l’optimisation de leur pension, le respect des conditions de résidence, et la compréhension des régimes fiscaux à l’international.
🔎 Grâce à une veille constante sur la législation française et les évolutions dans les pays d’accueil, nous vous aidons à prendre des décisions éclairées, adaptées à vos projets de vie, et conformes aux exigences de la sécurité sociale française.
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Faire le point avec un conseiller
Note : Cet article est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. Consultez un conseiller financier pour des recommandations adaptées à votre situation.